Economiste et professeur au Collège de France et
à la London School of Economics, il a enseigné à
l’université Harvard, à University College London et
à Nuffields College, Oxford. Il est depuis octobre
2015 professeur au Collège de France. Il est
également membre du Cercle des économistes et
associé à PSE – École d’économie de Paris. Ses
travaux de macroéconomie ont principalement
porté sur les concepts d’innovation et de
croissance : pour lui l’innovation est à la base de la
croissance, les politiques économiques doivent
alors inciter à cette innovation.

Philosophe et psychanalyste, professeur titulaire
de la chaire Humanités et Santé au Conservatoire
national des arts et métiers et professeur associé
à l’École nationale supérieure des mines de Paris
(Mines-ParisTech), titulaire également la chaire de
philosophie à l’hôpital Sainte-Anne du GHU Paris
psychiatrie et neurosciences et membre du
conseil d’administration de l’ONG Santé Diabète.

Militant écologiste et favorable à la décroissance,
Aurélien Barrau est astrophysicien spécialisé en
relativité générale, physique des trous noirs et
cosmologie et docteur en philosophie. Il est
directeur du Centre de physique théorique

Grenoble-Alpes, professeur à l’université Grenoble-
Alpes, et travaille au Laboratoire de physique

subatomique et de cosmologie de Grenoble
(LPSC).

Sofiane Zermani, plus simplement connu sous le nom de Sofiane ou Fianso, naît en 1986 en Seine Saint-Denis. Après avoir quitté le Clos Saint-Lazare à Stains, le Séquano-Dionysien s’installe au BlancMesnil avec sa mère, secrétaire, et son père, vendeur de vêtements sur les marchés, tous deux récemment arrivés d’Algérie. Sofiane arrête ses études après le collège pour aider son père et s’engage dans l’association Speranza venant en aide aux indigents dans les alentours du Blanc-Mesnil.

Très tôt et concomitamment à son engagement chez Speranza, Sofiane se lance dans le rap et commence à écrire ses premiers textes. La première partie de sa carrière, ponctuée par la sortie de quatre projets musicaux, n’est pas à la hauteur de ses espérances. En 2016, bien loin de Ciao bonne vie et de Léa Castel, Sofiane donne une nouvelle direction à sa carrière en lançant une série de freestyle intitulés #JeSuisPasséChezSo. C’est l’étincelle qu’il manquait à Pégase pour le faire changer de dimension et l’inscrire durablement sous le feu des projecteurs. Il enchaîne ensuite les albums – tous certifiés disque de platine – et les projets. Rentre dans le cercle, compilation de freestyle de rappeurs connus ou non, est l’une des pierres fondatrices de l’empire de Fianso. Il fait découvrir de nouveaux artistes au grand public et, dans le même temps, crée son propre label Affranchis music pour garder près de lui les plus talentueux. Si certains l’ont peut-être connu après son blocage de l’autoroute A3 pour le tournage d’un de ses clips, Sofiane est aujourd’hui bien loin de l’image qu’il avait à cette époque, endossant maintenant et successivement les casquettes d’acteur, de producteur ou encore de réalisateur. Une pièce en cinq actes, de Daymoliton à France Culture.

Il s’exprime aujourd’hui à La Grande Tribune pour parler de sa vision du progrès et de ce que cette thématique lui évoque, au regard de ses expériences de vie.

Mona Amirouche est professeure de SES dans le secondaire et le supérieur. Mêlant ses expériences de terrain et son parcours universitaire, elle a fondé Banlieues School, dispositif d’accompagnement tout terrain ayant pour but de lutter contre les inégalités scolaires et de prévenir le décrochage de jeunes en difficulté.

Céline Hudelot est professeure d’Informatique à CentraleSupélec, elle est aussi à la tête du laboratoire MICS. Elle a réalisé une thèse en Informatique à l’INRIA Sophia Antipolis et à l’INRIA en 2004. Ses travaux de recherche s’inscrivent dans le domaine de l’intelligence artificielle et ils se situent plus particulièrement à la frontière des domaines de la représentation des connaissances et du raisonnement, de l’analyse et de l’interprétation de données multimédia, de la fouille de données et de l’apprentissage de représentations.

Matthieu Jasseron est prêtre au sein du diocèse de Sens & Auxerre, curé de la paroisse de Joigny ainsi qu’aumônier d’établissement catholiques. Il est ordonné dans l’Yonne en 2019, après une remise en question et un vrai changement de vie (passant en dix ans de la gestion de patrimoine à la vie cléricale). Homme de religion, il s’est fait connaitre sur les réseaux sociaux par de multiples vidéos portant sur des questions de foi et de philosophie. Avec pédagogie, il répond aux questions des internautes, informant ainsi la jeunesse sur différents sujets.

Nicolas Rebbot est avocat, il effectue aussi bien du contentieux que du conseil dans les domaines du droit du secteur audiovisuel, du droit du numérique ou encore du droit des médias. Il est membre actif du club d’avocats LexCARE. Il est également cofondateur de Call a Lawyer.

Occupant le poste de Business Transformation
Services Leader au sein d’IBM, Alexandra Ruez est
spécialisée dans les questions d’intelligence
artificielle, de données et de blockchain.

Docteur en mathématiques appliquées et
médiateur scientifique et chercheur à l’EPFL, Lê
Nguyen mène une activité de vulgarisation sur sa
chaîne YouTube Science4All dans différents
domaines des sciences, comme les
mathématiques, l’informatique ou la physique. Il
s’attache à promouvoir le bayésianisme, la
réflexion sur mieux débattre et l’éthique des
intelligences artificielles. Il est également l’auteur
de plusieurs ouvrages abordant le sujet de
l’intelligence artificielle.

Diplômé de l’Institut Mines-Telecom Business
School et du Celsa Paris-Sorbonne, Anthony
Babkine est l’un des noms qui refont l’écosystème
français du numérique. Animé d’une juste intuition
: celle que le numérique bouleverse le marché de
l’emploi, il constate l’importance vitale d’une
politique inclusive en recrutement. C’est de ce
constat que Anthony Babkine lance Diversidays.
Un mouvement en faveur de la diversité dans le
numérique, qui présente des modèles de réussite
venus de tous les horizons; et qui, comme lui,
visent l’excellence grâce au numérique.

Nikos Paragios est professeur d’informatique et
de mathématiques appliquées à CentraleSupélec,
senior fellow à l’Institut Universitaire de France et
responsable scientifique affilié à Inria tout en
étant rédacteur en chef du Computer Vision and
Image Understanding Journal de la maison
d’édition Elsevier.

Clara Chappaz est la directrice de La French Tech,
une mission créée par le gouvernement français
en 2013 pour catalyser l’écosystème
entrepreneurial de la nation par une combinaison
de politiques, de soutien financier et de
programmes qui aident les startups à naviguer
dans la bureaucratie.

Vanessa Chocteau est directrice du programme
French IoT (Internet des objets). Lancé par La
Poste, il a pour objectif de dénicher les start-up
innovantes qui pensent les objets et les services
connectés en créant de la valeur ajoutée en
termes de business et d’emplois.

Dominique Méda est une haute-fonctionnaire
française, également philosophe et sociologue.
Normalienne, énarque et inspectrice générale des
affaires sociales, elle a particulièrement écrit sur
le thème du travail et des politiques sociales, des
indicateurs de richesse et des femmes.

Alexandra Palt est directrice responsabilité
sociétale et environnementale du groupe L’Oréal,
depuis 2012.
Juriste de formation, elle débute sa carrière en
cabinet d’avocat, puis chez Amnesty International
en Allemagne.
Alexandra Palt rejoint la Haute Autorité de lutte
contre les discriminations et pour l’égalité
(HALDE), en qualité de directrice de la promotion
de l’égalité, en 2006.
Deux ans plus tard, elle crée et dirige Fabric of
Society, agence de conseil stratégique destinée à
l’accompagnement des grandes entreprises dans
la mise en place de leur politique de RSE.

Normalien et énarque, David Djaïz est haut
fonctionnaire et enseigne à Sciences Po. Inspecteur
des finances de 2017 à 2020, il est depuis 2020
directeur de la stratégie et de la formation de
l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires.
David Djaïz est également essayiste.
Après La guerre civile n’aura pas lieu (Cerf, 2017),
il est l’auteur, en 2019, du très remarqué
Slow Démocratie. Comment maîtriser la mondialisation
et reprendre notre destin en main (Allary Éditions, 2019).
Chroniqueur, David Djaïz intervient régulièrement dans le
podcast Le Nouvel Esprit public, présenté par Philippe Meyer
et dans les revues Le 1 et Zadig d’Éric Fottorino.

Ingénieur, auteur, conférencier, formateur et
consultant français, spécialiste des risques
systémiques et des stratégies d’anticipation et
d’organisation collectives face à ces risques, son
expertise englobe les questions de transition
écologique, de limites et vulnérabilités des
sociétés modernes, de risques systémiques, de
stratégies de résilience collective, de sécurité
globale des territoires, ainsi que de l’usage des
récits comme leviers de transformation collective.